mercredi 14 mars 2007

Reve de porte-Papillon nu

Des portes qui claquent.
Des portes qui se ferment.
Des portes qui enferment.

Des portes qui aiment
et qui parfois oublient,
Parfois non.

Des portes qui sont.


Je n’ose toujours pas me lancer dans la lecture de Nacked Lunch. Je me cherche un instant pour le savourer, gober les mots un à un , doucement là. Je ne peu pas, par contre, m’empêcher de jeter un œil avide sur les premier pages. L’introduction de Bill me laisse sans mots.
Il énumère tout ce qu’il a gobé : héroïne, morphine, dilaudide, eucodal, pantopon, dicodide, opium, dolosol, méthadone, palfium…Vous imaginer un instant ? Moi je ne sais que penser. J’ai toujours été fasciné par des trucs « mal ». J’espère que je vais réussir à plonger dans son délire.
Le genre de délire qui n’appartient habituellement qu’aux camés.
Quelle injustice.


Entre deux sommeil j’ai encore le temps de pondre quelque truc. Le style de change pas. L’inspiration oui.
Extrait de :
Papillons mes amis. (Enfin, presque)

(…)
De nuit. Hier encore j’ai rêvé à des papillons de nuit.
Quelle horreur que leurs corps gras et mous! Quelle torture que le ronronnement de leurs aille frêle et légère!
Par chance peut-être, je ne les ai pas vu. Ma chambre était plongée dans l’obscurité. Je ne faisais que les sentir autour de moi. Je les sentais et je les entendais. Douce vibration agressive, mais soumise à leur corps trop lourd. Leurs ailles, blanches et fragiles frôlaient mes joues, mes doigts, mes yeux même, parfois. Faisant alors trembler mon corps entier. Crispé dans son lit de torture. Mon propre lit.
Mais ce n’était qu’un rêve, n’est-ce pas ?
Juste un rêve.
(…)

1 commentaire:

Anonyme a dit...

je sais pas comment le dire mais... ce que t'écris c'est vraiment tres bon!