La coquette paniquarde
Le Matelot parla soudain, d'une voix tâtonnante qui se recomposait mot à mot en arrivant à l'oreille, épelant chaque son du bout de ses doigts glacés :
- ton contact est coupé, petit.
William Burroughs / Le festin nu / P. 287
La coquette paniquarde est en fait une fille qui cache sa tête dans les poubelles parce qu'elle est certaine que des poulets la poursuivent en train. Enfin... Ça ou des violeurs de femmes... Restez donc conscient de votre parano artificiel et laisser aux autres le soin de profiter de leurs vapes. Conseil numéro 2: manger de la tarte aux myrtilles. Une bouchée pour toi, une bouchée pour le singe qui te bouffe le dos, ça lui donne le poil luisant.
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"une voix tâtonnante qui se recomposait mot à mot" C'est exactement ça. Tout est en blocs, décalé, désarticulé. Tout se tord, tout se craque, tout se cogne. Le temps lui même ce déplace, les minutes s'entre choques. La certitude d'exister au présent devient secondaire. Les choses perdent leurs couleurs. Tout se déplace, vibre. Les mains tremblent, et les bras, et tout le reste. Le coeur bat, trop fort. Partout. Dans toute la pièce et peut-être plus loin. Mais le pire, c'est cette musique qui intensifie l'impréssion de ce perdre soit même au profit d'une nouvelle conscience du monde. Quand il ne reste qu'une voix qui retient au réel vaut mieu s'y accrocher de toute ses forces. Ce singe sur votre dos est peut-être une pauvre âme qui n'est jamais revenu.
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Peut-on connaître la came sans l'avoir porter en nous? Peut-on vraiment la connaître si on ne ce réveille d'un délire pas si vieu mais déjà si usé, ronger par l'essence même de notre seule amie (notre bonne vieille came), gris, anonyme, iréel. Peut-on connaître ce qu'on n'a pas vécu ?
((( Bien sûr je parle de toxicomanie, j'exlus donc ceux qui font usage du kif, de la marijuana ou de tout autre sous-produit de hachisch, de la mescaline, de l'ayahuasca ou Banisteria Caapi, de l'acide lysergique ou LSD 6, des champignons sacrés et de toutes les drogues hallucinogènes...
Il n'y a absolument rien pour prouver que ces stupéfiants créent un état de sujétion... ou ... de toxicomanie... C'est le zèle des brigade de stupéfiants ( Au État tout comme ailleur) qui a engendré la triste confusion de ces deux catégories de drogues. )))
Non, on ne peut pas. C'est un délire exclusif au camé. La plupart des survivants n'en garde même pas tout les détails.
Voila le sens de ses termes : Le festin nu
Cet instant pétrifié et glacé ou chacun peut voir ce qui est piqué au bout de chaque fourchette.
Enfin.
Je suis comme ça, vous n'avez pas fini d'en entendre parler..
mercredi 20 juin 2007
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