Diarée verbale comme il se doit.

À putain ce mois de novembre. Le mois où l'on se tien loin des fenêtres (Steph ;).
Quand même, je m'en sors bien. Je m'en sors bien, mais je ris jaune.
Jaune comme de la vieille pisse odorante. Le genre de truc qu'on ne croise pas au quotidien.

Au moins j'ai eu la visite de ma sale hippie de merde préféré. Au moins j'ai eu le courage de te vomir dessus du regard.
Conard, le mot ami prend ce goût âcre sur ma langue. Tu ne rentreras plus chez moi.

Sinon, ce qui se passe loin est si hors de mon contrôle que je ne peux que m'en marrer. Alors je tape à la machine, pauvre beatnik que je suis, et j'invente un drôle de monde pour mes amis.

En parlant d'ami. Simon est réapparu le temps d'un sourire à Rimouski. Plus beau que jamais. J'ai eu envi de crier :
- Alors, hein!! Je vous l'avais bien dit !!!


Cyril sur la came :

Cyril était un de ces types supportables avec ou sans came. Une fois l'épais liquide bien en place dans ses veines, un sourire béat s'accrochait sur ses lèvres et il se tortillait de plaisir, comme dans un grand lit chaud. Dans ses moments, je m'évadais en sa compagnie, avide de ses ronronnements et des mots mielleux qui mâchouillait. Faut dire qu'il était marrant. "Il viendra un temps où nous ouvrirons la brèche qui emprisonne. Oui, et à ce moment Elz, je te ferai l'amour comme un fou et tes cris tortureront la ville entière. C'est nous. C'est nous qui les libèrerons tous. Et tous les hommes et les animaux copuleront librement dans la rue" Je n'avais jamais réellement compris pourquoi, mais les belles histoires qu'il racontait finissaient par des hommes et des animaux libre de copuler dans la rue. Aussi étrangement, j'étais la seule qui le supportait dans ces fabulations.

CY: Je vais mal. Sans blague. Je suis en train de te perdre... Ces huits mois... Il n'y en aura pas de neuvième hein? (rajouté le 26 décembre 2007)