Je peux pas descendre, Papa et maman sont rentrés à la maison et l'odeur qui me fait de l'oeil ne leur plairont pas. Ici, il fait froid. Dans le grenier, même mes chuchottements font de petits nuages. Bleu, noir, vert.
Je me trouve chanceuse. Je suis bien. Les meubles me font des clin d'oeil complice. Je trouve le temps long. J'ai faim. Bientôt, je n'aurai plus le choix.
Suis-je anormale? immorale? inorale? J'ai le rêve collé à l'écran. Ça pourrais même en être intimidant. Soho. À bientôt.
Ha, cela. Est-ce une dépendance déjà. Je suis bien. Un Chocorêve comme dirait Didier. ( J'avais raté le dernier métro. C'est un drôle de jeux. C'est le week end tout le monde est pareil )I want it, it is you, we are where I want to be.
Je ne vis pas dans un rêve, ma vie est un rêve. Voilà.
Manger, Mager, Mager. Voilà une figure d'amplification, une répétition pour être plus précise.
Uncle Tony's Coloring Book. Voilà.
Ouf.
Puis l'aiguille s'arrête de tourner
Je me demande où je suis, où j'ai
Passer la nuit pour échouer dans
La poubelle la plus vide du quartier.
Nuit terrible, matin horrible qu'on dit.
Près de la folie, des rats,
De tous les autres sans-abri
Toi te permettras-tu de vivre même si
Demain tu ne t'en rappelleras plus
?
Si tout pouvais être aussi facile. Si tout le monde pouvait l'avoir aussi facile que moi. Si cette odeur ne me collait pas à la peau. Si les gens comprenait. Si Rimouski était plus grand. Si tout était aussi doux. Enfin. Papa me demande.
mercredi 27 février 2008
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1 commentaire:
Il fut un temps, où, comme l'homme que j'étais, contrairement à l'antivertu que je suis maintenant, j'écrivais dans un style machinal, télégraphique. J'ai perdu cet espoir en l'automatique, laissant pendre mes idées comme des centaines de chats noyés, un noir pressentiment me clouant sur place comme un Jésus moderne.
Malgré tout, est-ce que je vis pourtant?
C'est face à la discorde qu'il faut demander demain. Ou hier. Enfin, je suis libre d'être enchaîné.
Vivre l'absurde, c'est le détester et ne pas le mentionner, sinon on se rend compte qu'on est terre
à
terre
après
toux.
Ceux qui crient "Vive l'absurde" sont des réalistes.
Et Dieu sait qu'un réaliste n'existe pas. Ils ne font que coller à un absurdisme personnel.
Donc si Dieu nous aime,
Et que j'aime le chocolat.
Dieu se ramasse dans les fesses des filles.
-Jack-
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