mardi 29 avril 2008

Jeudi

La salle George Beaulieu... Au nom, ça sonne déjà pas mal.
45 minutes de musique, de notre musique... Ça devrait sonner pas mal non plus.
Puis Phar prend le relais. Heureusement.
Je ne sais pas si on va y arriver.
Ni nous ni vous.

Dans le bon ordre...
-Nos inavoués
-Sur la table
-Mademoiselle *
-Pensée Hivernale
-Zacharie
-Une valse de trop
-De l'autre côté *
-Miscule
-Sans rêve *

*Nouvelle nouvelle

samedi 19 avril 2008

Message d'une fille cucul


Tant d'espoir pour un titre et puis rien par la suite, je me gâte de cette espèce de diarrhée non calculé. 
Nue, à demi-nue, au trois quart habillée : Quel est la différence si au bout de la ligne nous sommes des êtres plein de poussière. De fait, nous ne sommes que poussière peut-être. Être, c'est être un tas. Un tas de graines. Mais une graine dans un lit, c'est amplement suffisant. Et gland! 
Noisette. Ça me rappelle cette fois ou j'ai trouvé deux larve sur mes couverture. Et je ne parle pas d'hier. Non, je parle de vrai larves: blanches, mouillées, boudinées, recroquevillées, laides. Les larves n'ont même pas de sexe. Leur existence ridicule consiste à attendre, à enfler, à être laides. Rajoutez une télévision et vous obtiendrez une belle maquette de l'existence humaine d'Amérique du Nord. 
Moi, je ne saisi pas. Pourquoi j'écouterais la télévision? Est-ce qu'elle m'écoute, elle ? Est-ce que certaine larves n'ont tellement rien à dire qu'elle se reconnaissent dans le meuble boîte? Ou est-ce la boîte qui leur a apprit à se taire. Rien ne sert de crier pendant les jeux télévisés. Personne ne semble se soucier de ton opinion, jamais.
 Et c'est bien plus facile de répondre à cette bite molle qu'à soit même. Les vraies questions: Suis-je un être de poussière? Mon corps n'est-il que poussière? Mon sexe n'est-il que poussière? Mon cerveau n'est-il que poussière? Mon cerveau est-il mon sexe? Ton sexe une larve? Ta larve ton cerveau? Tout est une question de définitions. 
Et mon surplus d'amour, je le dois à qui? Cette envie de mordre, déchirer la chair, me creuser un petit nid dans un estomac... Ce besoin de chaleur, cette douleur juste à la surface de la peau. N'être jamais totalement comblé, ou si peu longtemps. Toujours à la rechercher de. Étudier pour travailler, travailler pour l'argent, l'argent pour se nourrir, se nourrir pour vivre, vivre pour mettre fin à la douleur. 
Peut-être que la mort n'est que ça en fait. Un orgasme définitif qui met fin à la douleur.
 Tant d'espoir pour une vie et puis rien.
 Tant d'espoir pour un titre et puis rien par la suite.

vendredi 18 avril 2008

17/18 avril


Vous tous, qu'est-ce que j'aurais pu demander de mieux?

Je m'appelle Zéa. J'ai 18 ans.

samedi 12 avril 2008

Qu'arrivera-t-il de nous?

Quoi mettre dans notre agenda pour les jours qui viennent...

Le 15 Avril : Le deuxième match des demi-finales de la LIR !!! Les gentils de l'Est affrontent les trashs du SUD !!! C'est à ne pas manquer !!!



Le 17 Avril: Petite soirée coolasse au Sens. J'ai 18 ans... C'est ce qui arrive... J'aimerais bien vous voir la binette. 
Ps: Je vais être honnête, je déteste les cadeaux d'anniversaire, mais je ne dirais jamais non à un peu d'herbe.  

Le 19 Avril : Débauche totale... Chez Pull... Bon, je suppose qui faut le faire...  On est déjà plus des enfants légaux. Joyeux anniversaire.

Le 22 Avril : Rendez-vous chez mon dentiste, amenez tous vos potes. GRANDE FINALE DE LA LIR!! L'EST AFFRONTE L'OUEST

Le 23 Avril: Arts et lettres, lettres et communication. Coudé. Vin. Amours.

Le 24 Avril : Cabaret des auteurs sous le thème du vice. Je suis des improvisatrices.

Le premier Mai: Reprise du Show Hérésie & Phar. Ça devrait être de qualité...

Le 9 Mai : FLOAT! soirée électro/rave à la Coop Paradis, 274 rue Michaud. Milimetric(Qc), SpannugsBogen(Qc), N.(Rimouski), Jack inaboxx(Rimouski) et John Garden(Rimouski)

mercredi 9 avril 2008

Oui, mon cerveau à sans doute un sexe, mais pas que ça.

Je me demande encore comment j'ai pu traverser toute la merde de mon adolescence, me débarrasser enfin de ces cucuteries, ces hésitations, ces obsessions superficielles, puis tomber dans quelque chose qui me semble vrai et me sentir très à ma place parfois, parfois un peu moins.


A man might travel his entire life and never find a place so inviting.
My journey had scarcely begun and I had arrived.
I can't imagine any place better than here.
But the fact is I'm not ready to end up anywhere.
Big Fish


Ha, et en passant, Hérésie sera en visite à secondaire en spectacle le 9 Avril (soit Mercredi).
Problème: J'ai plus de voix.

- Nos inavoués
- La valse *
- Pensée Hivernale (ou pour les intimes "Pensée D'après fumette")
- Zacharie (version trip-hop) *
- Miscule
- Un 20 sur la table

* Si les juges sont lents.

lundi 7 avril 2008

marathon d'écriture 6 (Le dernier, j'veux dire, ça fait...)

9h30

Halloween premier
Maman m'avait enfilé mon costume de petit chat. Dieu sait pourquoi, puisque je détestais les chats ET les vêtements qui me moulent les fesses. J'étais une pussycat prépubaire et LAIDE. J'ai terminé la soirée en vomissant dans le carré de sable, à cause de bonbons empoisonnés que j'avais trouvé dans la boite au lettres D'Eddi.

Halloween deuxième
Maman m'avait enfilé mon costume de sorcière. Dieu sait pourquoi, puisque je devenais vachement minionne. J'étais une jeune fille qui semblait avoir confondu son fond de teint avec de la vieille crème d'asperge. J'ai terminé la soirée en recevant un coup de ballet dans les tibias, alors que le propriétaire du dit ballet visait Eddi.

Halloween troisième
Maman m'avait enfilé mon costume de vampire. Dieu sait pourquoi, puisque je venais de me faire poser des broches. J'étais un être bionique à qui l'on avait renversé de l'huile de phoque sur la tête. J'ai terminé la soirée en tapant sur la gueule d'Eddi, et le soir, je vis que j'avais eu mes premières règles.

Halloween quatrième
Sérieusement, l'Halloween, c'est pour les nazes.

vendredi 4 avril 2008

Petite douceur


Crayonné d'aujourd'hui.

Inspiré du travail exceptionnel d'un certain J-Maïe.

mardi 1 avril 2008

.

Comme on dit :

Journée de merde.

Match de merde.

Nuit de merde.


(Avec comme exeption ma petit plante mauve que j'adore et que j'ai transplanté pour la première fois dans la terre. Un deuxième disque de Erlend Oye dans mes étagères. Les balles de neige lancées à ma fenêtre.)

Wake up at midnight.
To hear the rain.
La lumière d'une lampe.
Sur le lit.
Sinon rien.
La tête dans la main.
Elle irait où de toute façon.
So I turn the music on.
And I turn it off.
Fixer la sueur du mur.
Attendre.
I have thought of you.
All the street signs.
Spell out your name.
Ne pas y penser.
Ne pas y penser.
Ne pas y penser.
You will meet me here.

Quand je me confond dans les gris les plus sombre de la ruelle
Levant les yeux devant ce tas de branches dorées qui se tordent sous le lampadaire
Laissant le vent lacérer tous ce qui me reste de visage
à quoi me servirait encore un nom...
Je me déteste Comment faire pire...
Je me déteste d'écrire des choses aussi futilement dramatique que "confondre, sombre, tordre, lacérer"