Une falaise, de gros rochers, des roches, de la gravèle, des cailloux.
Sur ce terrain immence, les montagnes se succèdent. En gradation.
J'entendais siffler les pierres près de mes oreilles, j'étais au centre de l'échos, petite. Toi, tu étais en haut. Tu laissais tomber des trucs. Tellement loin, que mon doigt te dépassait d'une tête.
À cache-cache tu me surprends, réapparais derrière moi, quelque part sur ses milles étages de pierres où je me perds.
Si tu déposes ta tête sur ma robe d'automne, c'est que plus tard, dans une nappe de soleil, nous dormirons ensemble.
J'ai tant courru, j'ai tant grimper. Si je sombre seule, je pourrai me perdre. Si on plonge ensemble, je ne me retiendrai même pas.
mardi 14 octobre 2008
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1 commentaire:
Un petit mot pour dire que lis très bien les pièces de théâtre à haute voix dans un local d'association étudiante.
Content de t'avoir revu, soeurette.
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