lundi 19 février 2007

Comme une Diarée Verbale.

J'ai peu voyager. J'ai peu vécu. J'ai peu de chose à raconter.
Et pourtant.
J'ai besoin d'alligner des mots. Peu importe le sens, je m'en fou. Comme un peu de tout.

...


À tout dire, je parlerais de rage...

Des mots de janvier :

((( Si tu voyait le monde à travers mes yeux, un instant. Tu saurais comprendre , en fait, comme le monde est beau. Comme on reste en vie à ce nourrir de hasard, à s'abreuver d'histoire qui on une fin parfois, parfois non.

Avide de délice, tard dans la nuit, dans les racines de la révolte, s'entrelacent des gens qui ont compris. Ils sont beaux. Ils s'aiment, puis ils s'oublient parfois, parfois non.

Si tout s'écroule comme tu dit, et que le monde renaît de ses propres cendres. Je te retrouverai. )))

Parce que c'est ça la rage en fait. C'est ce qu'on écrivait. C'est ce qu'on chantait. C'est ce qu'on vivait.
Quand un rageur tombe sur un rageur, ça explose.
Je suis une partie de son histoire, comme il n'est qu'une partie de la mienne.
Je ne veux rien de plus. Nous avons tous pris ce que nous avions. D'un seul coup.
On ne s'aimait pas. Du moins, pas comme dans les livres. Mais, merde qu'on s'aimait.

Parce que c'est ça la rage en fait. C'est deux pôles semblable. C'est une inspiration. C'est les conventions que l'on crache aux pieds gens à qui on appartient. C'est crier "Je t'aime" sans le penser et éclater de rire.

...

Le printemps arrive, la neige va fondre. Redonner la place aux traces de tes pas, indélébile.
Ha Pierre-Nicolas, si tu savais ce qui m'arrive maintenant, tu te fouterais de ma gueule.
J'ai peur de moi alors, tu vois, maintenant...

Ha... Maintenant ...
Le jus de canneberge me laisse indifférente,
Je cours près du fleuve
Et le mot voyageur reprend tout son sens.

1 commentaire:

Caro a dit...

Sacré zéa...jdirais que ça me touche pas mal tout ce que tu écris...bon daccor jveu pas passser pour fanatique fini, mais jappréci pas mal te lire...:)
Caro XXX