Jack Kerouac raconte William Burroughs
- (…) lui tapant à la machine, et souvent il éclatait brusquement de rire, le corps plié en deux, à cause d’une idée qui lui était venue. Il lui arrivait même de se rouler par terre. (…) Parfois, abandonnant sa machine, il agrippait son stylo et se mettait à gribouiller entre les lignes dactylographiées, lançant à mesure les pages derrière son épaule comme le Dr Mabuse et, à la fin, le plancher était jonché de son étrange écriture étrusque.(…)il faut que vous le lisiez vous-même mais c’est tellement atroce que, la semaine suivante, lorsque j’ai commencé à taper le manuscrit au propre à double interligne, en vue de sa publication, j’ai eu d’affreux cauchemars dans ma chambre sur la terrasse – d’interminables boudins sortaient de ma bouche, de mes entrailles mêmes, des mètres et des mètres, toute l’horreur que Bull avait vue et décrite.
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Vos avez lu Les anges Vagabonds ?
Hier j’ai rêvé que Lazarus, et bien c’était moi. Que Lazarus et bien c’était une fille. C’était moi qui me baladais avec Irwin (Allen Ginsberg), Raphaël (Gregory Corso), Hubbard (William Burroughs) et Jack Kerrouak. C’était moi qui me baladais de New York à Mexico, de Mexico à Tanger, De Tanger à Paris et de Paris à Londre. C’était moi qui vivais une liberté scandaleuse pour n’importe quel Américain moyen. C’était moi qui, en restant agressivement moi-même, écrivais, peignais, me droguais. Cherchant sous les apparences et les sensations quelques vérités qui aide à vivre. Survivre.
Noir. Rage. Révolte. Horreur. Indifférence. Haschisch. Opium. Peyotl. Route. Voyage. Mots.
Et bien semble-t-il que ce n’est pas un rêve bien.
Et bien semble-t-il que ce n’est pas un rêve bien pour une fillette.
Et bien semble-t-il que ce n’est pas un rêve bien pour une fillette du XXI siècle.
Je vous emmerde.
Je ne serai pas journaliste.
Je ne porterais pas de muselière.
samedi 10 mars 2007
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1 commentaire:
:)
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