mardi 15 mai 2007

Il y a des flammes qui ne s'éteignent pas d'un simple courant d'air

Le désir de révolution c’est une flamme qui brûle trop fort au fond des incompris, des incomplets.
C’est moi qui vous le dis, et non pas un de ses intellectuels artistes de la fin des années 60.
Je ne suis pas une cérébrale refoulée.
Le pouvoir est d’abord dans la rue. Ici, la rue est morte.

Nos têtes embouteillées, engorgées de certitudes et d’habitude glabres et vieillottes… Passivité morose… Scepticisme écorché…
Nous sommes des paumés, des futurs retraités, enchaînés… Des endettés de naissance… Des endormis de l’espérance, soumis à l’autorité à demi invisible… Des muselés, préprogrammé pour s’auto aveugler devant les interdits. Nous sommes les humiliés, les sans consciences, les sans rêves.
Et plus encore, nous sommes des je-ne-sais-pas, des je-m’en-fou, des sacrez-moi-patience-avec-ça. Plus encore, nous sommes des Québécois.

Levons haut notre drapeau mes amis.
Nous sommes une société distincte.
Nous avons oublié pourquoi.
Québec,
Rappelle- moi …

1 commentaire:

Anonyme a dit...

La politique devient dyslexique, bientôt, il n’y aura plus que la Droite…Et l’autre Droite.