Elle et sa guitare
Moi pied nu, Kerouac dans la main
Elle grattait du classique,
Moi je philosophais
Et je me rendais compte à quel point je l'admirais
La musique en ligne directrice
Tout le reste en orbite
Elle fait ce qu'elle aime.
Peu importe ou ça la mène,
C'est sa passion
En fait, ça devrait être ça la vie.
Trouver sa passion,
Si abandonner complètement
Jusqu'à se faire passer pour fou
En fait, ça pourrait être ça ma vie.
J'ai voulu être tout le monde à la fois.
Il y a si longtemps que j'ai écrit.
Je vais me trouver une machine à écrire
Sortir mes cahiers de caricatures
Me replonger dans la "beat"
Pour de Bon
Bientôt
(Croise ses doigts)
mercredi 9 mai 2007
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8 commentaires:
On dit que je suis le clochard, l'ange fou qui a une tête nue et infinie, pleine de prose... J'ai toujours considéré le travail littéraire comme ma mission sur cette terre. Je me fais un devoir de prêcher la bonté universelle, ce que l'hystérie des critiques n'a pu déveler sous la frénésie des romans que j'ai consacrés à une description véridique de la beat generation. En fait, je ne suis pas un beat, mais un mystique catholique étrange, solitaire et fou...
Tu sais que tu es la seule personne au monde qui puisse être dans la chambre quand j'écris sans que je m'aperçoive de sa présence ?
Pourquoi tous ces éphèbes en chemises blanches pendus dans des grottes de pierre à chaux ?
Que veux-tu que j'en sache ? Je reçois des messages d'autres planètes. Je suis apparamment une sorte d'agent au service d'une autre planète, mais mes consignes ne sont pas encore clairement décodées.
Mais pourquoi toutes ces saloperies ?
Je chie un fois pour toutes mon passé bien élevé. C'est une catharsis : j'exprime les chose les plus ignobles que je peux imaginer. Tu comprends : l'attitude la plus visqueusement répugnante, la plus immonde possible. Quand j'aurai fini mon livre, je serai pur comme un ange, mon cher. Ces grands anarchistes et terroristes soi-disant existantiels ne font jamais mention de leurs tristes rinçures. Ils devraient fouiller leur merde avec des batons et analyser la chose au nom du progrès social.
Mais où ça nous mène, toute cette merde ?
Tout simplement à nous libérer de la merde, Jack.
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