1h22
Toucher une femme, la peindre du regard, éviter de se perdre. Toucher une femme. Toucher une femme, la mordre, la salir, puis la tuer peut-être. Tuer une femme.
Être un nez, l'horizon, le blanc, puis le bleu, puis le vert, puis l'orangé. Être une orange s'il le faut, mais ne pas être rond, s'il vous plaît.
Voler l'art, envoler l'art, peindre un oiseau. L'art qui vole n'est pas illégale. Que voles-tu? Voles-tu l'arts? L'arts n'a aucune valeur.
Des gens jaunes. Ils sont d'où? Je ne sais pas. Pas d'ici. Je serais. Jaune aussi. C'est injuste. Je voudrais. Être ailleurs. Moi aussi.
Une moitié de cheval vaut bien mieux qu'un trois quart de chevalier. L'herbe est verte, voilà une certitude confortable. Je te cache, je me cache, à toi, imbécile, inutile, de me voir, nue, je deviens comme toute les autres femmes.
Si je mange, des oiseaux, au vol, ça me regarde. C'est ce que j'ai toujours aimé, voler la vie. C'est bon.
Une roche, en suspend, vaut bien mieux, qu'un nuage, contracté. Si c'est bleu, c'est préférable. Sauf pour les yeux. Oh oui!
Les rideaux s'ouvre sur exactement la même chose qu'ici. À quoi bon rêver plus, si rien n'est différent.
Il y a beaucoup trop de dimension, même en math, dans les livres, je n'avais, pas saisi. Il vaut mieux se complaire dans la douce philosophie.
Et mon ombre, c'est moi.
Les croissants, de fromage, ne sont pas, des astres. Les chapeaux, des monsieur, ne sont pas, des fruits. Ton visage, n'est pas seulement, un profil.
Si les sirènes avaient un corps de poison et des jambes de femmes, on les trouverait sans doute moins jolies.
Si le bateau était bleu, de quel couleur serait l'océan? c'est facile à dire, facile à répéter, facile, facile, facile, facile.
S'il pleuvait des hommes, pour vrai, je devrais changer mon parapluie d'orientation.
Si on perce la tête d'une statue d'un coup d'épée, que quelle couleur est le sang? Et pourquoi ne vise-t-on pas le sculpteur.
Si une porte te menait à la plage, aimerais-tu autant le soleil? Monsieur nuage s'élance dans le sable et cours à sa perte.
Si un vieil homme vit sur la plus haute des montagnes, qui vient lui porter son courrier? A-t-il le droit d'avoir le vertige? Et où est sa femme?
Avoir une pomme dans le visage veut sans doute dire qu'on a le savoir dans la tête.
S'il fait gris dehors, amène ton pinceau.
Il vaut mieux ne jamais offrir une rose plus grande que son coeur. surtout si notre coeur est grand comme ça.
Si un lion ne regarde pas de ton côté, tu peux dire que tu es un type chanceux. Fait quand même attention, il a peut-être des yeux derrière la tête. Pire, une tête derrière les yeux.
Si tu vois le sexe d'une femme dans son visage, tu es sans doute frustré sexuellement. Pas de bol.
Si la forêt obscurcie tes pensées, fait une coupe à blanc, mais n'inspire pas trop.
Si de face un jour tu te vois de dos. Tu as sans doute un frère jumeaux très original.
C'est tout.
lundi 31 mars 2008
samedi 29 mars 2008
Manhattan
Nous avons marché comme des débiles mentaux. Trop.Trop.Trop. Par la fenêtre ou dans la rue. J'observe. Je connais l'île comme le fond d'une poche dans laquelle j'aurais chipé une clope. J'aime l'ambiance, le trottoir, le métro qui hurle, tout. Et la nuit... Les gens ici, ceux qui vivent ici, on les reconnaît. Il sorte la nuit. New York, Big apple. C'est le genre de fruit que tu aimerais, je crois.
mercredi 26 mars 2008
marathon d'écriture 4
19h3o
Car j'ai perdu l'usage de ma voix
Je touche du bout des doigts
Les désirs que tu caches
Ta honte, ton cortex ou ton sexe
Dans tes mains brûlantes
Je crache
Mes mots, de drôles de nuages
Si sous mes ongles il reste
Des poussières de toi
J'aurai eu de la chance
3hoo
Nuit grivoise atroce et
Arrosée
Je grimpe jusqu'à ton sexe et
Rien
Groggy tu t'efface et
Tu attends le reste
Grimaud reclus dans le lit
Grognon tu réclames
Ta récompense
Grincheux tu rechute encore
Je te récompense
Car je t'exècre
Comme on aime
Grossièrement
Les cafards
Le grog est trop fort
Il te fait grimacer
Le grillon est mort
Normal
J'ai croquer son crâne
Mes canines se délectent
Sans crime sur une coquerelle
J'aime entendre leur dos craquer
Je grignoterai tes orteils
Si tu permets
Je t'expose mon grief
C'est ton cas ou
Les insectes
Car j'ai perdu l'usage de ma voix
Je touche du bout des doigts
Les désirs que tu caches
Ta honte, ton cortex ou ton sexe
Dans tes mains brûlantes
Je crache
Mes mots, de drôles de nuages
Si sous mes ongles il reste
Des poussières de toi
J'aurai eu de la chance
3hoo
Nuit grivoise atroce et
Arrosée
Je grimpe jusqu'à ton sexe et
Rien
Groggy tu t'efface et
Tu attends le reste
Grimaud reclus dans le lit
Grognon tu réclames
Ta récompense
Grincheux tu rechute encore
Je te récompense
Car je t'exècre
Comme on aime
Grossièrement
Les cafards
Le grog est trop fort
Il te fait grimacer
Le grillon est mort
Normal
J'ai croquer son crâne
Mes canines se délectent
Sans crime sur une coquerelle
J'aime entendre leur dos craquer
Je grignoterai tes orteils
Si tu permets
Je t'expose mon grief
C'est ton cas ou
Les insectes
mardi 25 mars 2008
Cafe Reggio
Le Cafe Reggio(Dans Greenwich Village a NYC) est sans doute l'un des plus beau café au monde. Allez voir les photos sur leur site, ça vaut la peine. La place existe depuis 1927 et à été fréquenté par les membres de la beat. Ils venaient y lire leur poèmes. Aujourd'hui c'est plein de vieux intellectuels qui était sans doute là à l'époque, mais des jeunes aussi... Et beaucoup de juif bien sûr (L'école est juste à côté). Les tables sont ultra collées, impossible de faire le moindre mouvement. Quand même, je ne plains pas les gens qui y travaillent. C'est la grande classe.
mercredi 19 mars 2008
NY
Je. Pfff. Je, c'est le genre de truc qui vient pesant, à la longue... Toujours des fleuves qui me remontent/Et des vomissures qui me comptent/Parmi elles... Je ne fais pas de théâtre. Je n'aime pas le théâtre. Mais c'est agréable un instant: Je suis Jessica Hooper, veuve et pas la meurtrière. Les gens avec moi sont tarés. Trop excités pour réfléchir. Mais moi, je sais qui a fait le coup et j'aimerais mieux passer la prochaine heure à abuser des vices plutôt que de discutailler. (Sans doute avec Simon Soon, le British crac de l'informatique totalement désintéressé, mais plutôt charmant avec ses énormes lunettes. ) Enfin. Retour à la réalité. Mon rôle de la vie de tout les jours, je l'aime beaucoup en fait. De plus en plus. Mais quand même, sortir de Rimouski loin des gens qu'on connaît a cet avantage. Do what you want, but don't hit your mother. Maria s'endort elle imite les morts/Les petits anges bleus lui sucent les yeux/Écoute moi maint'nant et on va choisir, elle a dit/ On fera tout c'qui est interdit/Maria délire... Et moi aussi. Je serai une Boho top all catégories. Soit dit en passant, j'ai maintenant un divan.
lundi 17 mars 2008
Marathon d'écriture 3
7h26
Le soleil se lève et j'aspire les dernières goûtes qui pendouille du sexe de mon inspiration. Le thé froid se verse et se déverse sur mon corps, trace le contour de mes cernes. Ma peau devient le lit d'adoption de rivières et de lacs où ma rigueur se lave, nonchalamment . Joyeux matin.
Oh boys! That's will be fun! And you will ride with me.
Alors nous démarrons. Déjà, l'herbe me brûle au bout des doigts. En inspirant, j'observe les dragons lactés qui naissent puis s'évaporent. Ma-Au fixait quelque part entre deux molécules d'air, Ja chantait trop fort, Sam-Ed conduisait et Gabriel me bavait gentiment sur l'épaule. Coincé entre le dormeur et la somnambule, je regardais défiler les paysages de villes crasseuses, de routes dépravées. Voyager n'existait même plus. Au final, tout finissait par se ressembler.
Feuille, je ne sais que faire de toi. Tu restera nue.
Osti que c'est SUD! Chaud, torride, brûlant, bouillant, autan, midi, austral, suant !!!
dimanche 16 mars 2008
Et bien.
Le grand père de ma maman s'appelait Jean-Batiste Jean. Il vivait à Saint-Jean-De-Dieu. C'était un facteur. Un jour, il a sauvé la vie d'une petite fille en l'amenant à l'hôpital. Comme c'était l'hiver, il l'a transportée à l'aide d'un traîneau. C'est elle qui me l'a raconté. Elle a 82 ans.
Et moi, je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus.
Don't come to my house to puke in my toilet, don't sleep in my bed just to soil it (2D2F/Avenue D)
vendredi 14 mars 2008
marathon d'écriture 2
17:31
En face, sur le banc, il n'y a rien.
Du moins, rien encore, je suis peut-être arrivée trop tôt. C'est mon erreur à moi. Je peux prendre le temps de m'asseoir. Là-haut, l'oeil unique du lampadaire me nargue. Inutile d'injurier l'insolent, je laisse donc valser mon regard avec les poussières qui flottent dans le delta lumière. Je ne suis pas seule très longtemps; un papillon de nuit corpulent vient ronronner sa laideur au-dessus de mon crâne. C'est dégoûtant, rien de moins. Il se prend sans doute pour un narcotrafiquant puisqu'il laisse tomber un peu de poudre d'ailes "phéromanisée" près de mes narines. J'inspire un grand coup.
Oh... délice... je me transforme... Mes yeux s'écarquillent, je les sens grossir dans leur orbite. Ils deviennent deux grosses billes noires. Mon corps tend vers le mouvement contraire, je me recroqueville, me rétracte, me tord, me dessèche, me craque. Je deviens morphologiquement aussi fragile qu'une vieille feuille morte, certainement pire. Je me découvre de nouveaux membres crochus et secs. Par chance, qui sait, ma peau se déchire dans mon dos pour former des ailes qui se déploient avec magnificience.
Il ne me reste qu'à m'envoler vers l'unique lumière.
En face, sur le banc, il n'y a rien. Pourtant, vous êtes à l'heure. Vous pouvez prendre le temps de vous asseoir. Vous ne resterez pas seul très longtemps.
En face, sur le banc, il n'y a rien.
Du moins, rien encore, je suis peut-être arrivée trop tôt. C'est mon erreur à moi. Je peux prendre le temps de m'asseoir. Là-haut, l'oeil unique du lampadaire me nargue. Inutile d'injurier l'insolent, je laisse donc valser mon regard avec les poussières qui flottent dans le delta lumière. Je ne suis pas seule très longtemps; un papillon de nuit corpulent vient ronronner sa laideur au-dessus de mon crâne. C'est dégoûtant, rien de moins. Il se prend sans doute pour un narcotrafiquant puisqu'il laisse tomber un peu de poudre d'ailes "phéromanisée" près de mes narines. J'inspire un grand coup.
Oh... délice... je me transforme... Mes yeux s'écarquillent, je les sens grossir dans leur orbite. Ils deviennent deux grosses billes noires. Mon corps tend vers le mouvement contraire, je me recroqueville, me rétracte, me tord, me dessèche, me craque. Je deviens morphologiquement aussi fragile qu'une vieille feuille morte, certainement pire. Je me découvre de nouveaux membres crochus et secs. Par chance, qui sait, ma peau se déchire dans mon dos pour former des ailes qui se déploient avec magnificience.
Il ne me reste qu'à m'envoler vers l'unique lumière.
En face, sur le banc, il n'y a rien. Pourtant, vous êtes à l'heure. Vous pouvez prendre le temps de vous asseoir. Vous ne resterez pas seul très longtemps.
jeudi 13 mars 2008
Diarée verbale, une vrai...
Une vrai... Wo... Moi je suis pas une vrai, loin de là.. Plus que deux heures avant le massacre. Malheur, j'ai tellement lu mon texte qu'il en ai devenu une grosse merde nul. Pourtant on m'avait dit:
- Travaille le jusqu'à la fin.
Je crois que ce doit être une technique seulement pour les vrai artistes puisque moi, ça me fait paniquer...
-Dick, dick, dick, dick, dick, dick, dick, dick, dick!
-How many dick is that ?
-A lot!
Alors j'écoute en boucle les deux monologues cinématographique que je préfère... Le Madonna Speech de Reservoir dogs et Talking Asshole de Naked Lunch... On s'occupe comme on peut.
Heureusement Ma-Au est là. Elle sait. Alors elle m'a appelé.
- The asshole said to him: Is you who will chut up at the end, not me, because you don't need you around here anymore. I can talk and eat and shit.
Le temps passe, plus que une heure avant le massacre. Comme on dit: Ne pas paniquer c'est mieux. Je ne suis même pas une vrai auteur, la preuve, c'est que je n'ai même pas fini mon cours avec Faul Portier.
- Il serait peut-être temps de faire notre numéro de guillaume Tell...
Le monde est étrange. Heureusement il y a plus.
Ça, c'est joli.
mercredi 12 mars 2008
Et ce n'est pas des excuses soit dit en passant.
Poufe.
Présentement, j'ai plus envi. Je sais plus. Je veux rien.
Mi-session arrive à point.
Et si je n'avais pas envie d'être seule?
(J'ai en même temps cette envie incroyable de vous emmerder tous autant que vous être et de me faire serrer dans vos bras. Et je ne m'excuse pas soit dit en passant.)
lundi 10 mars 2008
Le cabaret
Ohboy.
Pour la deuxième fois je participe au cabaret des auteurs, mais, cette fois, pour lire un texte.
C'était un peu comme un rêve.
J'avoue.
Donc, j'ai trois jours pour pondre un pas-trop-merde: ce qui est beaucoup moins long que le temps que j'ai eu pour la soirée de poésie des Ô-parleurs, mais quand même moins pire que le délais dans lequel j'apprend les paroles d'Hérésie.
Je vais donc pimper un texte du marathon.
Souhaitez moi bonne chance, on verra le résultat ensemble Jeudi le 13.
Le marathon d'écriture 1
0h33
Quelque chose lui déchirait l'estomac. Quelque chose lui lacérait la poche musculeuse. Quelque chose lui arrachait quelque chose entre l'oesophage et le duodénum. Ce quelque chose, c'était elle, et elle se mit à jouer aux échec en le regardant mourir. Son rythme respiratoire se modifia, altéra sa propre nature, puis, se maintenu. Comme il baignait dans son sang, c'était de branchies donc il avait besoin. Elle déplaça son fou en F6. Le battement de ses vaisseaux sanguin perdaient l'alternativité de ses contraction et de ses dilatation. Son corps diminua de volume et son sang s'extensionna sur le tapis. Elle bouffa une tour avec son cavalier. Il vit le film de sa vie se dérouler devant ses yeux; les effets spéciaux étaient nuls et le jeux d'acteur sonnait faux. Elle coinça le roi à l'aide de sa reine, d'un pion et de deux fous. Il mourut. Échec et math.
vendredi 7 mars 2008
jeudi 6 mars 2008
Il y avait un bail.
Sam-Ed. avait disparu depuis plus d'un mois. C'est le genre de truc qui arrive. Sans doute qu'un jour il ne reviendra plus... C'est ce que dit mon psy. Enfin. Hier il est revenu.
Zéa- D'où tu sors...
Sam- ...
Zéa- Regarde donc ici...Oh Putin... Ton oeil !
Sam-...
Zéa- D'où tu sort merde, dit quelque chose !
Sam- : )
Zéa- HAaaa ! Tu saigne de partout, c'est vachement dégueulas! Va te laver.
Sam- :D
Zéa- Me nargue pas... Je vais pleurer... Ha, vieille chose, je t'aime.
Zéa- D'où tu sors...
Sam- ...
Zéa- Regarde donc ici...Oh Putin... Ton oeil !
Sam-...
Zéa- D'où tu sort merde, dit quelque chose !
Sam- : )
Zéa- HAaaa ! Tu saigne de partout, c'est vachement dégueulas! Va te laver.
Sam- :D
Zéa- Me nargue pas... Je vais pleurer... Ha, vieille chose, je t'aime.
samedi 1 mars 2008
Love and Make love like a Shrimp.
Comme à chaque mois de mars, je ressens une furieuse envie de me détruire un peu. Je consume mes jours, je concède mes nuits, je consomme mes doigts, je condense mes plaisirs, je conforte mes désirs, je condamne le reste.
Je vous souhaite toute la fondu chinoise que vous désirez. De la chaude, de la douce, de la brulante et, pourquoi pas, de la fucking-vulgar-naked-Chinese-melted (ou un équivalent).
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