Le grand père de ma maman s'appelait Jean-Batiste Jean. Il vivait à Saint-Jean-De-Dieu. C'était un facteur. Un jour, il a sauvé la vie d'une petite fille en l'amenant à l'hôpital. Comme c'était l'hiver, il l'a transportée à l'aide d'un traîneau. C'est elle qui me l'a raconté. Elle a 82 ans.
Et moi, je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus.
3:45? Je le regarde se réveiller. Courroucé je crois. Il a laissé tomber son oreiller. Il tourne la tête vers moi. Malgré la noirceur je vois bien qu'il regarde si je dors. Il cligne des yeux. Prends une pause. Cligne encore. Je ne peux pas m'empêcher sourire. Je lui tend mon oreiller. Il le prend et me tourne le dos. Prends une pause. Se rendort. Je me redresse un peu. La tête entre mes mains je fixe son cou, ses cheveux, sa forme sous les draps. Je l'écoute. J'aime quand il respire. Je suis fatiguée aussi. Le plus silencieusement possible, je vais chercher l'oreiller par terre de l'autre côté du lit.Don't come to my house to puke in my toilet, don't sleep in my bed just to soil it (2D2F/Avenue D)
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