samedi 19 avril 2008

Message d'une fille cucul


Tant d'espoir pour un titre et puis rien par la suite, je me gâte de cette espèce de diarrhée non calculé. 
Nue, à demi-nue, au trois quart habillée : Quel est la différence si au bout de la ligne nous sommes des êtres plein de poussière. De fait, nous ne sommes que poussière peut-être. Être, c'est être un tas. Un tas de graines. Mais une graine dans un lit, c'est amplement suffisant. Et gland! 
Noisette. Ça me rappelle cette fois ou j'ai trouvé deux larve sur mes couverture. Et je ne parle pas d'hier. Non, je parle de vrai larves: blanches, mouillées, boudinées, recroquevillées, laides. Les larves n'ont même pas de sexe. Leur existence ridicule consiste à attendre, à enfler, à être laides. Rajoutez une télévision et vous obtiendrez une belle maquette de l'existence humaine d'Amérique du Nord. 
Moi, je ne saisi pas. Pourquoi j'écouterais la télévision? Est-ce qu'elle m'écoute, elle ? Est-ce que certaine larves n'ont tellement rien à dire qu'elle se reconnaissent dans le meuble boîte? Ou est-ce la boîte qui leur a apprit à se taire. Rien ne sert de crier pendant les jeux télévisés. Personne ne semble se soucier de ton opinion, jamais.
 Et c'est bien plus facile de répondre à cette bite molle qu'à soit même. Les vraies questions: Suis-je un être de poussière? Mon corps n'est-il que poussière? Mon sexe n'est-il que poussière? Mon cerveau n'est-il que poussière? Mon cerveau est-il mon sexe? Ton sexe une larve? Ta larve ton cerveau? Tout est une question de définitions. 
Et mon surplus d'amour, je le dois à qui? Cette envie de mordre, déchirer la chair, me creuser un petit nid dans un estomac... Ce besoin de chaleur, cette douleur juste à la surface de la peau. N'être jamais totalement comblé, ou si peu longtemps. Toujours à la rechercher de. Étudier pour travailler, travailler pour l'argent, l'argent pour se nourrir, se nourrir pour vivre, vivre pour mettre fin à la douleur. 
Peut-être que la mort n'est que ça en fait. Un orgasme définitif qui met fin à la douleur.
 Tant d'espoir pour une vie et puis rien.
 Tant d'espoir pour un titre et puis rien par la suite.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

certes criant de vérité et totalement zéaesque.

J'aime tes notes, petit bout de poussière.

Andyy a dit...

Don't try. Y'a au moins ça d'optimiste, non?

Zéa a dit...

Ça ce voulait positif pourtant...

Andyy a dit...

ah ben sa c comme de deviner que t'es de bonne humeur quand t super méga bitch:P haha allez publie ton joli sonnet que je le relise